Comme nous voudrions un autre islam.

Paru dans Riposte Laïque.

 

 

 

De-ci de-là l’on nous reproche de ne parler que de l’islam, nous serions des monomaniaques, vaguement délirants et, de ce fait, nos propos seraient de peu d’importance.

C’est vrai que nous en parlons beaucoup, que parfois cela empoisonne nos vies, mais enfin :

– Est-ce notre faute si l’expansion de l’islam est une conquête militaire brutale, violente, sanguinaire, par le feu et le sabre, avons-nous tord de le dire et le redire face aux dissimulations des propagandistes ;

– Est-ce notre faute si la sémillante Bagdad et la paisible Andalousie sont des mensonges que tout vient contredire ;

– Est-ce notre faute à nous si du Nigéria à la Birmanie, de New-York à Bali, l’islam est sans cesse associé à des atrocités ;

– Est-ce notre faute si les musulmans se sont trop souvent comportés comme des prédateurs ;

– Est-ce notre faute si le plus riche état à population musulmane est la dernière monarchie absolue de la planète, un état théocratique musulman et si son drapeau comporte ces mot » Il n’y a nulle autre divinité qui mérite d’être adorer si ce n’est Allah, et Mahomet est son prophète » … et un sabre ;

Croyez-vous que nous n’aurions pas préférer ne jamais avoir à évoquer des enfants assassinés, des priants massacrés, des exactions qui semblent sans fin et sans âge ; croyez-vous que les vidéo d’égorgements nous ravissent, ou la vue des corps démembrés des petites non-musulmanes récalcitrantes.

Croyez-vous que nous ne souhaiterions pas croire Messieurs Messaoui ou Boubakeur ?

– Est-ce notre faute si a longueur de faits divers ce sont des musulmans qui sont du coté des coupables, si des récriminations incessantes lassent les plus tolérants d’entre nous ; sommes-nous donc responsables de voir toujours des musulmans du coté de ceux qui exigent sans raison ni contrepartie, incapables du moindre remerciement, d’une gratitude exprimée ;

– Est-ce notre faute si Averroès est l’unique référence pour 14 siècles face aux milliers de penseurs chrétiens ou asiatiques des mêmes temps, sommes-nous coupables de dire que cet homme fut marqué par le judaïsme au point de mourir exilé ;

aussi coupables de rappeler que la prospérité des contrées musulmanes provient de l’antérieur antique, ou plus tard, une fois consommé ce patrimoine, des rapines, des razzias et de l’esclavage des peuples envahis mais industrieux ;

– Est-ce notre faute ou celle du hasard si le sous-développement des zones dominées par l’islam intervient lorsque l’occident lassé met fin au piratage, aux incursions meurtrières, au rançonnement.

Croyez-vous qu’à choisir nous aurions rejeté une autre histoire, celle de Berbères, de Haoussas, de Syriaques, de Mongols, de Perses poursuivant de concert avec l’occident ou la Chine un développement en relations articulées, au sein d’une trajectoire propre à assurer leur survie culturelle. Comme le monde à perdu par leur dissipation, et eux qu’ont-ils gagné dans ces siècles d’obscurantisme renfermés et malsains, eux qui venaient, comme nous, d’un fond millénaire et riche de promesses. Pourtant ces peuples colonisés, phagocytés, martyrisés, auraient pu aussi, si l’islam ne les avait entravés, concourir à la connaissance du monde.

C’est un Génois qui est allé à l’ouest découvrir l’Amérique, un Français vers le nord remonter le Saint-Laurent, un Portugais qui a fait le tour de l’Afrique, un Vénitien jusqu’en Chine et un Américain sur la lune, aucun n’était musulman.

Nous n’avons rien volé, ni la pénicilline, ni le transistor, ni la pasteurisation, ni l’aluminium, non plus que Verdi, Molière, Kant ; Méliès, Newton, Marconi, Mendeleïev, Cervantès et Thomas d’Aquin, Raphaël et Mozart ;

– Est-ce notre faute si nous avons inventé le monde de l’abondance, de l’Art et de la liberté.

Nous comprenons le sentiment de frustration et le complexe d’infériorité que ces vérités induisent, c’est probablement insupportable d’être les soumis d’un maître médiocre et vain ; c’est pourquoi nous invitons chaque jour -que dieu ne fait pas- les musulmans à s’émanciper de ce fardeau nommé islam.

14 siècles d’échecs, n’est-ce pas assez pour comprendre que le fond est mauvais et porte la responsabilité des malheurs et des insuffisances des musulmans ?

Et vous les zélateurs occidentaux de ce tragique accident de l’évolution intellectuelle du monde, allez-vous encore longtemps ressasser vos rengaines et ânonner votre credo victimaire ou différentialiste ?

Nous nous trompons, affirmez-vous, pourtant l’on voit de plus en plus que vos motivations sont ailleurs, alors vous acharnez avec la vigueur de ceux qui lâchent prise, frappant plus fort sur les clairvoyants, pour tenter de rompre notre lien culturel, ce fil qui nous relie à 100 générations de pensées et de travail. Parce qu’il est là votre dessein, ce désir maladif du nouvel homme, dangereux démiurges dérangés de votre impuissance à vivre.

Nous nous trompons, mais nous sommes des millions aujourd’hui a échapper au piège de notre culpabilisation qui voudrait imposer le mythe d’un islam religion. Vous n’y pouvez plus rien, nous savons désormais que de paix et d’amour, l’islam n’en à pas, ni pour lui ni pour les autres, pas plus que de spiritualité sincère et émancipatrice.

Ses ouailles les plus tranquilles, sont conditionnées à devenir enragées comme le montrent les images, pourtant expurgées, de média pourtant complaisants. L’islam est une secte mortifère qui s’appuie sur une idéologie totalitaire ; tout le montre, l’endoctrinement des enfants, les appels au séparatisme, le poids de la fausse stigmatisation et de la vraie paranoïa ; être musulman c’est subir, toute sa vie, dans tous ses instants, un rituel contraignant sans but autre que d’asservir, une récitation sans fin de phrases simplistes ou alors absconses, c’est exister dans un fatras castrateur d’obligations déraisonnables et déstructurantes, sous le regard constant des autres musulmans inquisiteurs pesants. Un musulman a le malheur dés sa naissance d’être prisonnier et geôlier d’une prison mentale, d’un univers stérile ou la faute, le manquement sont forcement à l’extérieur de l’islam.

Je vous assure que nous aimerions parler d’autre chose, mais voilà, bientôt il sera trop tard et nous ne parlerons plus, de rien, sauf de leur gourou inculte et caractériel.

Non je ne fermerais pas le livre de Platon, de Cicéron, de Montesquieu, ou de De Gaulle, je ne baisserais pas les yeux devant l’indécente stupidité et je ne me convertirai pas.

Je sais que cela débouche sur une épreuve de force qui s’achèvera au mieux par un divorce au pire dans la violence.

Vous l’apprendrez vous aussi.

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